L’aventure locative de Vincent : l’apprentissage par l’expérience pour maîtriser sa location
Heureux propriétaire Studapart depuis 2 ans, Vincent met en location chez Studapart une colocation à Pessac, et un appartement à Rennes. Il s'est prêté au jeu de l’interview Studapart, une série de récits d'aventures locatives pour vous donner la parole et partager les meilleures pratiques. Se professionnaliser par l'expérience dans la location de logement, c'était le défi de Vincent. Découvrez son parcours, où l'humain reste au cœur de la location.
Comment vous êtes-vous lancé dans l’investissement locatif ?
C’est à l’occasion d’une reconversion professionnelle que j’ai eu l’idée de diversifier mes sources de revenus : j’ai souhaité investir dans l’immobilier locatif après m’être renseigné sur le sujet. Aujourd’hui, les logements que je propose à la location sont des investissements récents.
J’avais déjà investi dans l’immobilier il y a une quinzaine d’années dans le cadre du dispositif Robien pour de la défiscalisation. Au début, tout ne s’était pas déroulé comme je l’avais prévu. Du choix du dispositif à la mise en location, j’ai fait à peu près toutes les erreurs que l’on peut faire lorsqu’on se lance ! Depuis j’ai beaucoup appris, et j’ai réussi à faire de cette mauvaise affaire une bonne affaire.
Vous avez rencontré des difficultés lors de votre premier investissement. Qu’avez-vous tiré de cette expérience ?
Quand j’ai investi pour la première fois, je m’y connaissais peu en immobilier et je ne m'intéressais pas vraiment à l’investissement locatif. J’avais choisi de confier la maîtrise de mon investissement à quelqu’un d’autre, puis de déléguer la gestion locative à une agence. Je me suis rendu compte que ce n’était pas l’option qui me convenait.
J’ai décidé de me former à l’immobilier et de me renseigner sur le marché, notamment avec des formations sur Internet. Avec ces connaissances et mon expérience, j’ai pris les choses en main : j’ai renégocié mon crédit, j’ai fait des travaux dans le logement, je me suis intéressé à la copropriété et j’ai décidé de choisir moi-même les locataires. Aujourd’hui, c’est devenu un investissement intéressant.
Vous avez décidé de vous occuper de vos logements de A à Z. Qu’est-ce qui vous a motivé ?
En étant maître de sa location, on est sûr d’être motivé et réactif dans la location de son logement. C’est une agence qui s’est occupée de la première mise en location de mon appartement et c’est à ce moment là que j’ai eu le déclic. Je n’ai pas eu de nouvelles de l’agence pendant 2 à 3 mois après qu’il se soit libéré. En mettant moi-même mon annonce en ligne sur un site d’annonces, j’ai pu prévoir une dizaine de visites et j’ai loué mon logement en une semaine. Quand on gère la location de son logement, on y fait attention et on est plus réactif.
Un des autres énormes avantages et c’est fondamental pour moi, c’est qu’on peut choisir son locataire. J’accorde beaucoup d’importance au fait d’avoir un bon feeling avec mon locataire. Je ne me vois pas juste comme un loueur de bien immobilier, je vois aussi la location comme une manière de rendre service.
Comment gérez-vous la mise en location de vos logements ?
Je gère mes logements selon ma propre vision de l’immobilier. J’aime investir dans des biens anciens que je rénove. Je trouve ça intéressant de remettre de la valeur dans un bien qui en avait perdu parce qu’il avait été laissé à l’abandon.
Je m’attache à proposer un logement dans lequel on a envie de vivre. Lorsque je mets mes logements en location, je propose un logement clé en main. Je loue des logements meublés, tout équipé, refait à neuf et j’inclus toutes les charges : Internet, chauffage, eau, électricité, assurance habitation, ménage une fois tous les 15 jours… Je fais en sorte de simplifier leurs démarches et qu’ils aient juste à poser leurs valises pour s’installer !
La bonne façon de louer son logement, c’est en prenant soin de ses locataires. Je suis convaincu que si on propose un logement et un service de qualité, il n’y a aucune raison pour qu’il y ait des soucis derrière. Cela rentre dans la logique de rendre service. J’ai besoin de sentir qu’il y a de la confiance donc la relation avec mes locataires est importante. Avec cet état d’esprit, on montre aux potentiels locataires qu’on ne se moque pas d’eux et on reçoit des demandes de qualité.
Selon moi, proposer un logement en bon état, c’est la clé pour louer sereinement et que tout se passe bien.
Comment choisissez-vous vos locataires ?
Pour mes logements meublés, je cherche mes locataires avec Studapart. De nombreuses fonctionnalités sont très utiles, comme la possibilité de consulter les dossiers en ligne. Si je consulte évidemment les éléments financiers du dossier des locataires potentiels, et que je prends soin de m’assurer qu’il a un garant, cela reste des éléments secondaires pour moi. Échanger avec le locataire est donc une étape importante pour se faire une idée. Je fais surtout confiance à mon instinct pour choisir mes locataires, c’est en discutant avec eux que je m’assure qu’ils vont payer le loyer. C’est tout de même rassurant de pouvoir bénéficier de la Garantie Studapart. Et ça l’est aussi pour les locataires, notamment les locataires internationaux : Studapart est l’endroit idéal pour trouver ce type de profils, que j’affectionne particulièrement à titre personnel.
Le mot de la fin : Quels conseils donneriez-vous aux futurs propriétaires ou aux propriétaires qui rencontrent des difficultés dans la gestion de leur investissement ?
Il faut se former et gagner de l’expérience. C’est aussi important de trouver d’autres propriétaires avec qui échanger. Dans ma région, je fais partie d’un petit groupe d’investisseurs qui se sont pour la plupart rencontrés dans des formations comme celles que j’ai suivi. Cela permet d’échanger, de profiter de l’expérience des autres, on se donne des tuyaux… Ça n'a pas de prix. Je pense qu’on a souvent des hésitations parce qu’on est seul. On ressasse les mêmes questions et on a du mal à trouver les réponses. Quand on partage, on se rend compte qu’on rencontre les mêmes difficultés, et on voit qu’on y arrive quand même. Il faut s’entourer !